La raisinée de Champs-Crétins aura bien lieu cette année et cela fait partie des bonnes nouvelles de la semaine ! Pour ceux à qui la raisinée (ou vin cuit) et/ou Champs-Crétins ne parle pas, allez donc lire le merveilleux article de Benjamin sur le sujet ICI. En prévision de cette prochaine raisinée, notre matinée du dimanche a consisté donc au ramassage des pommes.
Nous avons un immense pommier au fond du jardin et quand je dis immense, il faut imaginer vraiment un géant. Son tronc noueux, donc je ne sais même pas si je peux faire le tour avec mes bras, est cerné par le lierre et ses branches chargées de fruits touchent le sol par endroit. Au printemps, il est couvert de milliers de fleurs blanches et roses que je ne manque pas d'utiliser de temps en temps pour les photos du blog. Certains fruits endommagés sont déjà tombés, mais pour le reste, les pommes sont magnifiques cette années, bien charnues et en nombre ! Pour la raisinée, il faut mettre de côté toutes celles qui sont petites ou verreuses. Les tapées en revanche rejoignent le compost, car elles donnent un mauvais goût au jus. Et pour celle que nous gardons dans une caisse, bien abritée des gelées sur le balcon, il vaut mieux les éviter aussi, car une seule pomme gâtée suffit à faire tourner tout le cageot.
Il a fait étonnamment beau ce dimanche alors que le week-end s'annonçait plutôt maussade. Aussi, nous transpirions à grosses gouttes sous notre polaire. Une fois ramassée toutes celles qui étaient à notre portée, il a fallu emprunter la perche à pommes du voisin. Comprenez un clapet actionnable depuis une petite manette au bout d'un manche en bois. Ça permet d'attraper celles qui sont inaccessibles, mais le revers de la médaille, c'est que la récolte n'avance pas très vite. Surtout qu'il a fallu composer avec les chats cachés dans les branches dont les bruissements de feuilles réveillaient leur instinct de chasseur et qui prenaient un malin plaisir à donner des coups de pattes dans la perche...Mine de rien, nous avons quand même récoltés trois beaux cageots pour la raisinée et deux pour notre stock de cet hiver...ce qui n'est rien à côté de se qui reste encore sur l'arbre ! La recette de ce gâteau simplissime et moelleux à souhait vient tout droit de Annick Jeanmairet, une chroniqueuse culinaire suisse qui anime l'émission "Pique-Assiette". L'ajout de poires est une idée à nous, mais pour le reste, le mérite lui revient intégralement !
(Pour un moule de 22 cm de diamètre)
120 g de raisinée
2 œufs
150g de sucre
1,5 dl de crème
180 g de farine
1/2 c. à c. de bicarbonate
1 pincée de sel
5 poires
un peu de beurre pour le moule
Choisir des poires fermes à la cuisson. Les peler en gardant la queue. Découper légèrement la base pour quelles se tiennent droites et évider le coeur à l'aide d'une cuillère parisienne. Les immerger dans un saladier d'eau citronnée. Préchauffer le four à 180° chaleur tournante. Blanchir les oeufs avec le sucre. Ajouter la raisinée , bien mélanger. Verser la crème et mélanger à nouveau. Ajouter la farine, le bicarbonate et le sel. Homogénéiser délicatement la masse à l'aide d'une maryse. Beurrer généreusement la moule. Couler le premier tiers de la masse. Disposer les poires debout et verser le reste de l'appareil autour. Taper le moule sur le plan de travail pour égaliser. Enfourner pour 60 minutes à 180°. Si le haut du gâteau commence à noircir, protéger avec un papier d'aluminium. Laisser refroidir quelques minutes avant de démouler prudemment, puis transférer sur une grille et laisser refroidir complètement.
Il est tout à fait possible de couper les poires en deux et les disposer sur la tranche, voir en quartier et de couler la masse par dessus pour réaliser un gâteau renversé.
Tous droits réservés sur les photos et textes. © vert-pomme.com
Commentaires